NOTRE HISTOIRE

L’époque Romaine

La vigne a été introduite par les marchands grecs dès le IIe siècle av.JC, mais se développa réellement avec l’occupation romaine. Les conditions étaient si favorables que la viticulture de la Narbonnaise fit ombrage aux propriétaires « italiens ». L’empereur exigea une limitation de la production. Cette prospérité dura jusqu’à la fin de la Pax romana (période de paix du Ier siècle au IIe siècle apr. J.-C. imposée par l’Empire romain aux régions contrôlées). C’est à cette époque que le romain TALARIUS implante une importante villa, où se cultivent les céréales, le lin, l’olivier et de la vigne !

LES HAUTES CORBIÈRES : DÉJÀ UNE TERRE DE VIN DE QUALITÉ SOUS CHARLEMAGNE

Ensuite ce fut le long défilé des envahisseurs. La paix revint avec les moines, bénédictins et cisterciens, dont les abbayes servirent de bases à la recolonisation du Pays. Et la vigne repris ses droits : les vins de Lagrasse ont même séduit le sommelier de Charlemagne. En 834, les lieux deviennent la propriété de la puissante seigneurie de Termes. Malheureusement ce bel élan fut brisé par la croisade des Albigeois venue exterminer l’hérésie cathare. En 1271, on évoque le “Castrum de Talayrano”.

LA VIGNE REPREND SES DROITS GEOGRAPHIQUES

La prospérité ne revint qu’avec le XVIIIe siècle, l’essor des communications rompant l’isolement des Corbières. Le compoix (cadastre de l’époque) de 1730 donne avec précision la situation du vignoble: “48 parcelles de vigne soit au total 20 hectares” exclusivement réservés à la consommation familiale. La réalisation du Canal du Midi fin XVIIe siècle jouera un rôle important dans l’expansion de la vigne.

LES DÉBUTS DES LABELS QUALITÉS

En 1833, le cadastre relève 173 hectares. Cette extension est liée à l’augmentation de la population, aux échanges avec les hauts cantons des Corbières et à un début de commercialisation. D’anciens écrits révèlent que Talairan faisait déjà partie des “Vins Extra des Corbières”. La fin du XIXe siècle connaît une forte désorganisation du marché français miné par les fraudes et la surproduction.

1907 : LA RÉVOLTE DES VIGNERONS ET LES DÉBUTS DES SYNDICATS DE DÉFENSE

Les vignerons des Hautes Corbières seront fortement impliqués dans la révolte des vignerons du Languedoc en 1907. Dès 1908 les vignerons des Corbières s’organisent en syndicat de défense.

LE TERRITOIRE DES HAUTES CORBIÈRES SE STRUCTURE EN TERROIR D’APPELLATION

En 1923, l’aire de production est délimitée. En 1932, forts de ce riche passé, quelques courageux vignerons se regroupent pour créer notre premier chai de vinification. En 1951, les vignerons des Hautes Corbières peuvent produire des vins labélisés VDQS (Vins Délimités de Qualité Supérieure). En 1960, la vigne, avec 688 hectares, devient la production majeure du territoire des Hautes Corbières, l’élevage du mouton et la culture des céréales disparaissant… A l’époque, presque chaque village avait sa cave coopérative.

LES VINS DES TERROIRS DU VERTIGE OBTIENNENT AOC

En 1985, les Corbières entrent dans la famille des Appellations d’Origine Contrôlée. Depuis août 2009 et l’adoption de la réglementation européenne sur les vins, les AOC sont officiellement devenues AOP (Appellation d’Origine Protégée). Les vins des Terroirs du Vertige bénéficient de ce label Qualité.

30 VILLAGES ET 170 VIGNERONS

Les Terroirs du Vertige sont issus de la fusion de plusieurs petites caves coopératives car à l’époque, presque chaque village possédait la sienne. Les Terroirs du Vertige sont une cave coopérative intercommunale regroupant 30 villages dont Talairan, Jonquières, Lagrasse, Villerouge-Termenès, Montgaillard, Dernacueillette, Padern, Cucugnan…

Le siège social, le site de vinification et d’élevage se situent à Talairan (Aude 11220). 170 vignerons perpétuent la culture de la vigne et du vin alliant méthodes ancestrales et modernité. Cueillette, vinification et conditionnement en bouteilles sont gérés par nos soins.

LES VINS DES TERROIRS DU VERTIGE OBTIENNENT LA CERTIFICATION HAUTE VALEUR ENVIRONNEMENTALE (HVE)

Cette certification permet la reconnaissance de notre engagement dans des démarches respectueuses de l’environnement. Elle atteste que les exploitations présentent un haut niveau de biodiversité et un très faible recours aux intrants. Avec : la préservation de la biodiversité grâce à des zones vierges de toute activité agricole constituées de haies, d’arbres, de petits plans d’eau, de fossés ou encore d’anciennes parcelles agricoles aménagées en jachères. Ces “corridors écologiques” permettent à la nature – faune, flore, insectes – de réinvestir le milieu et introduisent des pratiques alternatives concourant à un faible niveau d’intrants.